Les Boulangeries Portent Malheur ~ [ PV : Never ]

Date d'inscription : 06/10/2014

Les Boulangeries
Portent Malheur ~

« Pense à aller chercher le pain avant de rentrer, ce soir ! » Ordre de Maman. Et si c’est Maman qui demande, alors je le fais à coup sûr car elle est gentille, Maman ! Je peux bien lui faire plaisir en passant acheter du pain à la Boulangerie ! Je sors du Collège avec mes Amis. Cependant, au lieu de continuer mon chemin en leur compagnie comme d’habitude, je prends une autre direction. Certains rigolent – mais pas méchamment – en me disant que je vais encore chercher quelque chose pour ma Maman. Je leur souris et acquiesce de la tête. Mes Amis du Collège ne sont pas du genre à se moquer des Autres quand ils vont faire un truc pour leur Famille, au contraire. Ils nous encouragent car ainsi on montre notre affection pour nos Parents.

Toutefois, après avoir salué mes Amis, je fouille dans mon sac à la recherche de ma carte de la Ville. C’est mon moyen technique pour ne pas me perdre à cause de mon sens de l’orientation pitoyable ! Malheureusement, j’ai beau farfouillé à l’intérieur, je ne parviens pas à mettre la main dessus. Tout en refermant mon sac, un peu paniqué à l’idée de l’avoir perdue, je me rappelle l’avoir laissée sur mon bureau, ce matin. Et zut ! Je lance échapper un soupir, avant de lever les yeux vers les panneaux d’indications. Mais aucun ne me donne la direction vers une Boulangerie, évidemment… Comment faire ? Quel est donc le chemin déjà ? Tout droit puis prendre à gauche, dans la ruelle… Je ne sais plus !

Marchant désormais complètement au hasard, j’emprunte une rue, espérant déboucher sur le centre de la Ville. Je trouverai bien quelqu’un pour m’indiquer la route à suivre là-bas ! Il y a toujours des personnes prêtes à nous aider, en Ville ! Il suffit juste de tomber sur la bonne. Peu confiant par la rue où je passe, je pose ma main sur mon collier, prêt à l’utiliser au cas où j’aurais suivi un lieu mal fréquenté… Mon Minimum me sauve souvent la vie comme ça ! Même si, après l’avoir déclenché, j’ai intérêt à courir car je ne gère absolument pas le temps qu’il tient. Ça peut être très long comme très court.

Mais heureusement, tout se passe bien. Je traverse la rue sans encombre. Une grande place se dresse devant moi maintenant, avec une fontaine au centre. Peu importe où je regarde, je vois des Passants. Parfait ! Il ne me reste plus qu’à demander à l’une d’entre elles ! J’avance sur la place et me dirige vers un Jeune Homme, plus grand que moi à l’évidence, et aux cheveux mi-verts, mi-ambre. Il a une sucette dans la bouche. À première vue, il semble sympa. Mais peut-être un peu arrogant aussi, avec sa sucette. Ça fait genre : « Moi j’ai une sucette et pas toi ! » D’accord ! J’arrête de juger de vue !

« Euh… Bonjour Monsieur ! Désolé de vous déranger… Vous pourriez m’indiquer le chemin jusqu’à la Boulangerie ? Je me suis perdu ! »

Je me frotte l’arrière de la tête, un peu embarrassé, à l’aborder comme ça alors que je ne l’ai jamais vu et que lui aussi sûrement. J’espère juste qu’il ne va pas partir sans rien dire. Ça ne se serait vraiment pas gentil…

Date d'inscription : 29/09/2014

Une journée banale. Comme toutes les autres d'ailleurs. Tes journées ne changent qu’occasionnellement alors tu profites quand quelque chose se passe dans ta journée. Là, tu étais sorti te balader en banlieue, chose probable mais des gars ont essayés de te faire la peau. Tu avais une sucette dans la bouche et ces mecs avaient un couteau, un seul. Soupirant tu leurs as fait disparaître leurs couteau avant d'en frapper un puis le reste à fuit. En passant, lui que tu as frappé n'a pas eu le temps de fuir alors tu lui rackettes les yens qu'il a sur lui. Tu profites de ton avantage, tu sais tapé, tu as de quoi te défendre. Tu as la belles vie toi. Argent facile, bon parfois tu bosses, mais quand une occasion s'ouvre à toi pour avoir un peu de yens pour rien faire... tu le fais. T'es vraiment un connard par moment. Mais toi ça t'amuses. Tu as même dis au mec qui t'a frappé, de ne pas bouger avec que tu ne sois plus dans son champ de vision, s'il bougeait, tu le tuais. Pourquoi tu avais fait ça ? Simple réponse, est-il imprudent et n'a pas confiance en toi ? Par chance, tu ne l'as pas vu partir. Tu l'as laissé en vie, et oui. Avant de frapper quelqu'un, il faut savoir à qui on a à faire.

Qu'allais-tu faire avec ce peu de yens ? Aucune idée, pour l'instant ils restent dans ta poche. Tu pars en direction du centre-ville. Ce n'est pas avec ça que du peu faire quelconques shopping ou faire des courses. Te restait-il encore de la nourriture au bar ? Bonne question... bonne question... alors tu réfléchis... tu réfléchis encore... et tu avais oublié. Bon, tu n'avais vraiment pas d'idée de quoi t'acheter. Tu pouvais aussi économiser ! C'est utile l'économie, surtout quand un mec comme toi est souvent en galère. Quoi qu'il en soit, tu traînais dans ce centre-ville pourrie.Tu n'aimes pas trop les lieux blindés mais là, ça pouvait aller. Il n'était pas blindé comparé à certaines fois où c'était vraiment limite. Heureusement que pour un tueur à gage tel que toi, personne ne te reconnaît. Tu n'es pas un recherché, tu fais ça tellement bien, tu es l'exemple ! Bon, c'est parce que tu es avec Summer, tu n'aimerais pas finir tes jours en prison avec Summer... ça te ferait clairement chier et jouer la bête enfermée n'est pas ton rôle, toi t'es le dompteur, chacun son rôle.

« Euh… Bonjour Monsieur ! Désolé de vous déranger… Vous pourriez m’indiquer le chemin jusqu’à la Boulangerie ? Je me suis perdu ! » Et pouf, un garçon à coté de toi, un petit jeune blond, vu sa tête, tu juges que s'est un collégien. Il était blond et avait des habits de collégien... donc tu juges facilement à la tête, mais en voyant ses habits, c'était pas difficile de deviner non plus. Il te demandait donc où était la boulangerie ? Sincèrement ? Avoue, tu ne sais pas, tu fixes se gamin de la tête au pied. Que pourrais-tu en tirer de lui ? Pour l'instant rien... ce n'était qu'un gosse, frapper, racketter, tuer un gosse, tu t'en fichais, ça restait une personne comme les autres. Mais il t'a donné une idée, une très bonne idée pour toi seulement. Tu réfléchis quelques secondes alors que ce garçon se grattait l'arrière de la tête d'un air gêné. C'était si dur que ça de demander son chemin à quelqu'un ? C'est rare que tu le fasses … chacun son truc ?

« Ooooh! Dis gamin, en boulangerie ils vendent bien des pâtisseries, je me trompe ? » Si jamais t'avait assez d'argent pour te payer deux pâtisseries, tu pourrais faire ça ! Les gamins ça sert à rien mais qu'est-ce que ça peut donner des bonnes idées. Tu ne lui répondra pas à sa question tant qu'il n'aura pas répondu à la tienne. De toute façon, tu ne sais pas où il y en a une. Mais si jamais les boulangeries vendaient aussi des pâtisseries, tu aiderais alors ce gosse et peut-être tu verrais quoi faire de lui ? Ou alors le laisser libre, il t'avait donné une idée ! C'était une raison de ne rien lui faire ? Quelle générosité fais-tu preuve Never, tu m'étonneras toujours !

Date d'inscription : 06/10/2014

Les Boulangeries
Portent Malheur ~

Le Jeune Homme semble réfléchir à ma question. Serait-il perdu, lui aussi ? Je n’ai pas demandé à la bonne personne dans ce cas ! Comment faire… Il finit par me demander en retour si on vent bien des pâtisseries en Boulangerie. Je reste un instant sans bouger, avec un air assez stupéfait. Mais après ce petit temps de surprise, je me frotte une nouvelle fois la tête, un peu plus embêté. C’est la première fois que j’entends un Adulte me demander sur ce qu’on peut trouver dans une Boulangerie. Il a vécu où toute sa vie ? À moins qu’il ne se moque de moi… Pourtant sa question paraît si sincère !

Sur le coup, le Passant a semé un grand doute en moi. Les Boulangeries vendent des gâteaux ? Pour moi, ça vent principalement du pain ou de la brioche. Éventuellement des bonbons. Mais des pâtisseries… Alors là… Je ne sais plus. Je tortille quelques secondes mes mains, perdu dans mes pensées, avant de relever la tête vers l’Inconnu. Je croise son regard qui n’exprimait qu’une exemplaire envie de gâteaux. Même si une étincelle de malice ou je ne sais quoi brillait derrière, plus ténue. Bah, de toute façon, je ne vais pas lui mentir ! Je n’en sais rien, tant pis ! Je demanderai mon chemin à quelqu’un d’autre après !

« Eh bien… euh… il me semble que oui, mais je ne suis pas totalement sûr, désolé Monsieur… Bon, excusez-moi de vous avoir dérangé ! Je vais me renseigner auprès de quelqu’un d’autre ! »

Par instinct, je m’incline respectueusement devant le Jeune Homme et fais demi-tour en courant. Je m’arrête de nouveau près de la Fontaine et regarde à droite et à gauche. Cette fois-ci, je dois être sûr de à qui je demande, sinon, je vais encore tomber sur une personne étrange. À vrai dire, cette étincelle dans les yeux du Passant m’avait un peu effrayé, si bien que j’ai préféré fuir avant qu’il ne fasse quoi que se soit et m’embarque n’importe où.

De l’autre côté de la Fontaine, j’aperçois une Vieille Dame qui donnait des indications à un autre Enfant, qui a l’air d’avoir mon âge d’ailleurs. Elle paraissait douce à vue d’œil. Je décide d’aller la voir. Je contourne la Fontaine et rejoins le petit groupe. Le Garçon remerciait la Dame avant de partir avec un grand geste de la main. La Dame souriait gentiment. Je m’approche d’elle et lui dis bonjour naturellement avant de lui poser la même question qu’au Jeune Homme précédemment.

Sans hésiter une seconde, elle m’indique une route précise à suivre. Elle est simple. J’ai juste à remonter une autre ruelle. À mon tour, je remercie la Vieille Dame et pars en courant vers la rue donnée. Tout en remontant la ruelle, je ressens comme une présence dans mon dos. Une personne qui me suit. Je n’ose pas me retourner. Mais il se pourrait que ce soit la personne étrange de tout à l’heure… Peut-être qu’elle a décidé de me prendre comme guide après que j’ai été demandé à la Dame… Que dois-je faire ? Courir ou continuer comme si de rien n’était ? Serrant mon collier dans ma main, j’opte pour accélérer le pas…

HRP:

Date d'inscription : 29/09/2014

« Eh bien… euh… il me semble que oui, mais je ne suis pas totalement sûr, désolé Monsieur… Bon, excusez-moi de vous avoir dérangé ! Je vais me renseigner auprès de quelqu’un d’autre ! » Tu n'as pas vraiment eu le temps de comprendre, mais il s'incline et part en courant. Tu étais en train de penser à de la bouffe, toutes pâtisseries que tu pouvais trouver là bas. C'est pas les pâtisseries qui t'attirent le plus en réalité... c'est plutôt le sucre à l'intérieur, t'en bavais mentalement. Mais qu'allais-tu faire ? Tu ne savais pas où était la boulangerie. Ça t'agace un peu. Tu sors les yens que tu as 'pillé' aux gars et... tu te décides de bouger. Très bien, tu marches dans la même direction du gosse, est-ce une coïncidence que tu pars dans cette direction ? Je ne pense pas. Tout était dans ta tête, tu marchais plutôt vite et tu atterris proche d'une fontaine. Tu vois le gamin courir dans une direction. A-t-il trouvé ce qu'il cherchait ? Telle était la question. Ça piquait ta curiosité mais ça piquer aussi ton corps qui voulait ce sucre. Courant dans sa direction. Que comptes-tu faire ? Tu ne savais pas non plus, tu y allais au feeling a vrai dire ! Ce n'est pas toujours facile de vivre sa vie au feeling. Mais parfois c'est plutôt sympa, au moins, tu ne sais pas ce que tu vas faire demain ! C'est ça que t'excites à l'idée de vivre au jour le jour et pas en te disant ''oh je vais faire comme hier'' à travailler comme un clebs. Et non, ce n'est pas ton genre, tu préfères gagner de l'argent dans l'illégalité la plus totale.

« Oï gamin ! » dis-tu en courant dans sa direction. Tu levais le bras droit pour lui faire un signe mais tu ne sais pas s'il te voyait. Tu as besoin de lui pour trouver une boulangerie. Mais mon pote, tu comptes faire que acheter à la boulangerie ou … ? Peut-être que d'autres idées te traversent l'esprit après tout. Tu pourrais faire disparaître plusieurs objets dans le magasin. C'est dommage que tu ne peux pas téléporter les objets d'un endroit à un autre, tu auras sûrement fait ta pute avec les autres personnes dans le magasin. Pourquoi ne pas essayer après tout ? Tu es malin certes mais le vol n'est pas ton fort... tu devrais finalement demander des cours à Summer, c'est une possibilité comme une autre ! En tout cas, savoir ou ne pas savoir ne t'empêchera pas de le faire. Tu sais te défendre et si les flics se ramènent tu sais fuir aussi. Tu cours très vite et très bien. En essayant de rattraper le gosse tu ne te forçais pas à courir. Tu avais clairement la flemme. Après tout, tant que tu ne le perds pas de vue, ça te va clairement ainsi. Tu t'en bats complètement de sa gueule. Ce que tu veux, c'est la boulangerie et ce qu'il y a à l'intérieur. Le reste... ça t'importe peu à l'instant même.

« Oï ! Attends-moi ! » Tu essayais de gueuler assez fort pour qu'il t'entende tout de même. Tu voulais quand même l'arrêter malgré que tu t'en foutais. Pourquoi ? Deux raisons; la première est pour savoir si il avait trouvé une boulangerie et la seconde est pour bien évidemment le faire chier. Car oui, ta capacité exceptionnelle de faire chier les gens est toujours là ! Tu ailes tellement faire ça. Peut-être que s'il a des yens dans ses poches... tu pourrais lui prendre ? Après tout, c'est la sécheresse niveau argent de ton coté. Alors pourquoi pas ? Il est impuissant face à toi, sa carrure le prouve. Mais tu verras ça au feeling. Si tu as une idée encore plus connard... on sait jamais, avec toi.

Date d'inscription : 06/10/2014

Les Boulangeries
Portent Malheur ~

Une voix qui me demande de l’attendre retentit dans mon dos. Je frissonne, parcouru par un frisson glacial. Je reconnais sa voix, j’en suis sûr. C’est l’Adolescent de tout à l’heure. Alors c’est bien lui qui me suit… Que me veut-il ? Je resserre la pression de mon poing sur mon collier, le cœur battant par la panique. Je dois me calmer, je dois me calmer. Mais ce Garçon est effrayant… Peut-être n’est-ce qu’une impression que j’ai ? N’empêche que cette impression me dit qu’il serait capable de me donner un coup de poignard dans le dos à la moindre réplique de ma part.

Quoi qu’il en soit, je m’arrête, tremblant un peu et me retourne lentement vers le Jeune Homme aux cheveux mi-verts, mi-ambre. C’est bien lui. Je ne me suis pas trompé. Pourquoi… ? Pourquoi me suit-il ainsi… ? Est-ce juste pour trouver la Boulangerie, comme moi… ? J’espère que c’est ça. Je ne souhaite pas m’attirer d’ennuis ! Après tout, je voulais juste acheter du pain, moi ! Ce n’est pas mon jour, à croire !

Essayant de ne pas faire paraître la peur sur mon visage, je souris agréablement à l’Adolescent. Toutefois, j’ai encore l’impression d’avoir fait une erreur. Je n’aurais pas dû sourire. Non vraiment pas. On dirait que l’expression de ce Garçon se referme encore plus à la vue de mon sourire. Je n’aurais pas dû lui adresser la parole ! Mince ! Mince ! Mince ! Et je presse toujours plus fort mon collier. Heureusement qu’il ne se déclenche que quand je lui ‘’ demande ‘’ quand même, sinon je l’utiliserais souvent sur n’importe qui.

« Ou-oui… ? Qu-que vou-voulez-vous… ? »

Et ma voix tremble, évidemment. Je n’arrive jamais à garder mon sang-froid. Je dois ressembler à l’un de ces Gamins qui se laisse manipuler par tout le monde, hein ? Un de ces Gamins qui rêve d’avoir un Pouvoir comme le mien pour se défendre face à leurs Ennemis. Je m’étais pourtant promis d’arrêter de trop compter sur ce Don tombé du ciel. Cependant, je l’ai bien compris que chaque personne a une part d’ombre en elle, plus ou moins importante. Et celle de ce Jeune Homme semble particulièrement développée.

C’est pour ça qu’il m’effraye autant… Et c’est aussi pour ça qu’il faut que je garde mon calme et que je préserve mon enthousiasme. N’est-ce pas ce que je souhaite après tout ? Que ma bonne humeur se transmette partout, sur tous les gens que je croise ? Je souris donc toujours. Tout le temps. Face à n’importe qui, qu’ils soient gentils ou méchants.

« Si… si c’est la Boulangerie que… que vous voulez aller… Vous… Vous pouvez me suivre… »