Tu n'as pas vraiment eu de chance. Rien qu'à ta naissance, tu as perdu un être qui aurait pu t'être chère ! Mais tu ne peux pas vraiment savoir vu que vous ne vous êtes jamais rencontrés. C'est bien dommage d'ailleurs. Cette relation aurait pu être un des relations les plus importantes dans ta vie. Je parle bien sûr de ta maman, elle a perdu sa vie pour te donner vie. C'est un sacrifice qu'elle a fait. Mais a-t-elle bien fait ? Une fois que ton papa a appris la mort de ta maman, il est tombé en dépression. Malgré qu'il t'avait toi, il avait perdu sa moitié, tu étais sa seconde moitié, ce qui le tiens sûrement encore en vie d'ailleurs. Mais il s'est mis à boire et à avoir des mauvaises réactions envers toi. Il était devenu très nerveux. Mais il t'a assez mal élevé, on ne va pas le cacher. Depuis tout petit, comme tout les enfants, tu faisais des bêtises. Mais il te frappait, il te mettait des claques au début, ça partait dans la punition jusqu'à la violence quand tu grandissais. La violence est plus arrivée quand il a doublé l'alcool qui buvait à la perte de son travail. Il pleurait car rien ne s'arrangeait depuis la mort de ta maman. Ta maman et ton papa étaient fils/fille unique. Donc ils n'avaient pas de frères /  sœurs. Leurs parents étaient décédés. Par manque de chance, tu n'avais pas d'autre famille que ton père.

Tu avais un sorte de traumatisme au moment où il te jetait des objets à la figure. Par exemple ton cahier d'école, il te reprochait de ne pas travailler assez alors il te le jetait en pleine tête. Ce n'est pas de sa faute, il vivait avec peu d'argent, vous aviez même du déménager dans un petit appartement tout pourrie et le loyer était pas cher. Alors ça l'arrangeait pour avoir plus d'argent pour manger. Quand il te jetait des objets, tu voulais qu'un jour ça disparaisse. Au plus profond de toi. Que ce livre disparaisse à jamais. C'était une volonté ? ton ego quoi. Mais n'allons pas si vite ! Pour l'instant, je pense qu'il y a quelques histoires à la primaire que tu aimerais bien savoir. Des histoires qui t'ont un peu changé... psychologiquement. Oui, oui, avant tu étais un innocent, mais vers l'âge de 5 ans, les débuts à la primaires, tu as eu un événement étrange en toi. Racontons alors cette histoire dont tu as un vague souvenir.

Tu n'avais pas vraiment d'amis. Enfin... tu n'arrivais pas à te socialiser à cause de la petite timidité qu'il y avait en toi. Tu ne parlais pas très et personne ne te connaissait vraiment. C'était bien dommage de ne pas se montrer à cette âge. On te prenait pour un faible, un petit faible. Toi aussi d'ailleurs. Mais ce jour là tu as découvert toi même une partie de toi. Tu savais que ta maman était décédé à ta naissance, tu n'aimais pas en parler alors quand on disait ''Vous en parlerez à vos mamans'' tout le monde te regardait. Alors le proviseur s'est mis à changer et dire ''vos parents'' par respect envers l'enfant je suppose. Tu étais le seul qui avait perdu sa maman en tout cas. Mais ce n'est pas grave. Ce n'est pas ça le plus dur.

Le plus dur était ce garçon, il t'énervait beaucoup à se vanter de sa maman devant toi. Et aussi de son papa mais moins... ils ne savaient rien sur ton père, quand on te posait une question, tu t'inventais une vie. C'est bien dommage de faire ça jeune. Mais tu n'avais pas le choix, tu avais honte de dire que ton papa était un alcoolo à la recherche d'emploi. La proviseure savait que ton papa n'avait pas de travail. Elle t'a déjà entendue raconter des mensonges et t'avait demander en privé pourquoi tu faisais ça. Tu te sentais gêné et tu expliquais ton complexe d'avoir un père comme le tiens. Tu t'étais même mis à pleurer. Pauvre petit chou. Mais ce n'est pas de ça dont je voulais parler, c'était de ta relation avec les autres enfin et particulièrement un, il avait un an de plus que toi, tu n'étais que jeune et tu n'avais pas encore de geste brusque ou du tic nerveux. Ça arrive ce jour-ci d'ailleurs.

Monsieur se vantait encore mais cette fois, le jeune avait sorti une réplique plutôt méchante envers toi. Tu t'étais levé du mauvais pied ce matin là. Alors tu n'étais pas d'humeur à rire. Une fois qu'il avait fait cette réplique en pleine classe, tu t'étais levé d'un regard plutôt flippant. Un regard noir. Rempli de haine. Tu t'es approché alors que la maîtresse t'avait répété deux à trois fois de retourner t'asseoir. Et tu l'as directement frappé au visage. Tu as bien aimé la sensation du coup. Alors que lui est tombé au sol, tu lui as re-sauté dessus pour continuer de le frapper jusqu'à que la proviseur intervienne rapidement d'ailleurs. Tu prenais plaisir à le voir souffrir comme ça. ''Est-ce normal ?'' te demandais-tu. Non, à cet âge, il n'était pas normal d'aimer voir les autres souffrirent. L'avantage est que le garçon n'est plus jamais revenu te dire un mot. Hormis le ''pardonne moi'' forcé. Ces parents étaient venus t'engueuler car tu l'avais fait saigner du nez. Ils l'avaient dit à ton père et il t'avait encore une fois frappé. Marre, tu en avais marre de te faire frapper. Tu avais continué ton année comme un garçon comme les autres, mais tu t'étais fait de faux amis... enfin. Tu ne les comptais pas comme des amis toi, mais eux si. Ça te faisait quand même rire de voir qu'ils croient que ce sont tes amis alors que non, tu t'en fichais complètement d'eux. Ce n'était qu'un passe-temps à tes yeux, des objets à jeter.

Alors vers la fin d'année, ta maîtresse toute gentille t'appréciait à peu près. Tu t'étais mis à cacher cette face. Tu avais une face caché, tu continuais de jouer le faux gentil garçon. Que ça te faisait plaisir ! Mais un jour de fin d'année, la maîtresse avait remarquée des bleus sur ton corps. Et elle avait directement remarqué que ton père te frappait. Une petite histoire à ce sujet. Tu avais acquiescé les dires de la maîtresse ton père te frappait bien et tu n'en pouvais plus. Alors ton père a été arrêté tandis que toi, jeune comme tu étais, tu avais fini ta première année d'école primaire, tu étais envoyé au foyer des sans famille. L'avantage c'est que là bas, personne ne se moquera de toi ! Ton père, tu ne l'as plus revu. Tu ne voulais plus le revoir. Tu as du changer d'école car le foyer était plus ou moins loin de ta maison. Tu étais née à Yokohama, mais tu as déménager dans une autre ville pour revenir à Yokohama. Donc tu n'as pas connu la primaire de Yokohama, tu espérais des personnes plus gentille.

Avant de savoir la primaire, il fallait avant tout savoir le foyer, comme tout ça allait se passer ! Car tu comptes y rester toute ta vie et plus revoir ton père. Plus jamais. Enfin bon, la vie est faîte ainsi. Ton premier jour au foyer passe crème, tu passes pour un gentil garçon, amical et super sociable. Même qui aidait les autres. Tout ça pendant une semaine. C'est à partir de maintenant que certains te prenaient pour un ''ami''. Qu'est-ce que l'amitié ? Tu ne savais pas vraiment, tu connais pas ça. Pas pour l'instant du moins. Tu ne t'approchais plus des autres, tu étais avec des gars par-ci et par-là. Tu foutais un peu l'embrouille par-ci et par-là à faire passer des petites rumeurs. Ça t'amusait de faire passer des rumeurs, le pire c'est que certains y croyaient vraiment et ne savaient pas que la source de connerie était toi. Comment réagiraient-ils s'ils apprenaient ça ? Tu serais vraiment dans la merde.

Courant deuxième semaine, tu rencontres quelqu'un... Il te semblait comme toi. Un peu quand même... pas comme ses personnes si gentilles... tu ne sais pas. Chez lui il y avait un truc qui te mettais la puce à l'oreille. Alors lui tu ne comptais pas lui faire du mal. Peut-être pas pour l'instant ? Tu ne savais pas à quel moment tu pouvais le considérer comme un ami. Mais il t'avait fait comprendre qu'il savait au sujet des rumeurs, il savait que tu étais le fautif de certaines rumeurs courantes actuellement. Ça avait l'air de le faire plus ou moins rire. Tant mieux, tant qu'il ne te dénonçait pas ou qu'il te menaçait pas, ça t'allait complètement. Ce garçon s'appelait Summer, il avait un style à lui en tout cas. Tu voulais observer le spécimen de plus près...

Puis les mois passèrent, les années sont elles aussi passé, vous étiez devenus encore plus complices qu'avant. Entre temps, tu avais pris 11 ans, tu étais encore jeune et tu n'avais qu'un vrai ami. Enfin, tu le comptais comme tel ! C'était limite ton frère à tes yeux, un grand frère. Tu avais limite envie de l'appeler onii-chan mais tu n'osais pas. Tu avais maintenant besoin de lui, ne serait-ce que pour ton futur. Vous aviez un passé étrange mais vos deux papas frappaient. Tu avais appris que son père frappait sa maman parce qu'il l'aimait et toi ton père te frappait... peut-être parce qu'il t'aimait ? Tu ne savais pas. Mais en tout cas, tu n'allais pas frapper Summer, tu n'osais pas le frapper de toute façon. Malgré ça tu continus à faire ton bel enfoiré avec les autres gars. Sur ce point de vue ça ne changeait pas. Et tu t'amusais à trouver de fausse preuve pour prouver que tu dis vrai ! Qu'est-ce que ça t'amusait ! Surtout qu'après ses imbéciles pensaient que tu étais leurs amis... tu n'es l'ami que de Summer et personne d'autre.

Puis, arriva décembre. Le vieille de noël, le 24 décembre, ton anniversaire. Tu étais heureux car tu avais reçu des petits cadeaux et tu allais en re-recevoir demain ! Alors ça te plaisait, puis tu vas pouvoir faire des trocs. Car oui, entre-temps, tu es tombé dans une addiction, le sucre. Tu ne savais pas pourquoi, mais tu aimais ça à un point fou, tu échangeais tout ce que tu avais contre du sucre. Quand tu étais en manque de sucre, tu avec des tics nerveux, tu pétais des câbles, tu frappais pour en avoir. Tu voulais du sucre plus que quiconque ! Tu savais qui en avait, après par sucre, c'est tout ce qu'il y a de sucré. Des bonbons, des carrés de sucres, tout ça quoi ! Tu t'en fichais. C'était comme une drogue en fait, sauf que tu la mangeais. Tu étais souvent avec une sucette dans la bouche, très souvent. Et plus tu en avais, plus tu en voulais. Tu devenais incontrôlable à ce sujet...

Le vieille de noël, à savoir pourquoi, tu avais été chercher des allumettes, sucette à la bouche bien entendu. Tu voulais allumer deux-trois bougies à coté du sapin, tu étais seul et les autres dormaient, enfin tu pensais... tu allumes la première, la deuxième tu as du mal, l'allumette te brûle le doigt, tu la jettes au sol et tu en refais une autre qui tu rebrûles encore et tu la rejettes encore une fois. Tu sors deux allumettes et directement tu les allumes et elle glisse des mains, ça part en direction du sapin et il prend rapidement, feu. Toutes les produits électriques avec, tu savais que tu avais fait une connerie, tu cours dans la chambre réveiller Summer et partir pour ne pas brûler, les autres tu t'en foutais. Vous êtes donc sortis et tu as admiré le feu, tu trouvais ça beau puis des cris, l'alarme incendie. Tu ne savais pas quoi faire, les minutes passaient rapidement, tu avais fait tombé ta sucette devant le sapin et tu stressait beaucoup, toutes tes sucreries allaient partir en cendres... Tu en pleurais au fond de toi et les pompiers arrivent pas rapidement, le bâtiment a eu le temps de complètement brûlé. Il y avait deux, trois survivants blessés et vous deux indemnes. Que faire maintenant ? Et ceci c'est passé un soir de la vieille de noël, tout est de ta faute, personne ne la su. Mais tu n'as aucun regret. Tu t'en foutais complètement, tu avais juste peur d'être séparé de Summer.

Mais par chance vous avez été receuillit par l'Académie Facultas. D'après eux vous avez des traces de minimum. Tu n'en n'avais jamais entendu parler jusqu'à l'heure. Un minimum est un pouvoir d'après ce que tu as compris... Alors vous êtes resté plusieurs années à Facultas pour développer votre minimum. Tu avais juré ne jamais te séparer de Summer. Puis plusieurs années passèrent et Summer avait appris à contrôler son minimum qui permettait de modifier la forme d'un objet. Il savait le manier, mais pas toi encore, il a fallut attendre courant tes 16 ans pour apprendre à bien utiliser le tiens ! Le tiens permettait de faire disparaître un objet à tout jamais... c'était sympa. Et pour l'activer, tu devais croquer un bout de sucette. Un tout petit bout et ça suffisait pour faire disparaître quelconque objet. Tu avais appris à te défendre entre temps. Puis après cette année là, où tu avais seize ans et Summer dix-huit ans, vous avez quittés Facultas pour crécher dans une planque et vivre jusqu'à combien de temps ?

Vous passiez votre temps à voler, même si toi tu n'étais pas doué, tu t'amusais avec le temps, tu menaçais pour avoir du sucre, dans ta planque tu avais un bocal remplie de sucette et tu en remettais régulièrment car c'était très utile ! Trois années sont passés puis vous aviez décider de gagner un peu d'argent, pas pour devenir des personnes honnête, mais alors pas du tout. C'était pour vivre plus confortablement sûrement ? Par exemple, on ne peut pas tout voler, c'est facile de voler des petits trucs mais bon... puis qui sait. Vous pourrez vous achetez un appart mais faudra payer le loyer et tout ça, tu n'y envisages pas encore mais bientôt, bientôt ! Et vous avez donc décidez de devenir enquêteur, toi ça t'amusait ! Tu penses que ça amusait aussi Summer, par moment vous deviez tuer quelqu'un, un autre moment vous devez le surveiller, puis le tuer. C'était très amusant pas vrai ? Maintenant à savoir ce qu'il va se passer ensuite ! Peut-être qu'un jour tu vas réussir à vivre dans un appartement avec ton meilleur ami... enfin, ton frère vu que tu le considères comme tel, dans un appartement. Dans le luxe à tes yeux ! Mais fait attention à ne pas être en manque de sucre... ça pourrait être dangereux, ne l'oublie pas. ~